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stéarine [ stearin ] n. f.• 1814; de stéarique♦ Chim., Biochim. Ester de l'acide stéarique et du glycérol. — Cour. Corps solide, blanc, dur, obtenu par saponification des graisses naturelles. Bougie, cierge en stéarine.
● stéarine nom féminin Tout ester stéarique de la glycérine, et plus spécialement la tristéarine. Appellation impropre de l'acide stéarique technique.stéarinen. f. CHIM Ester du glycérol et de l'acide stéarique.|| Cour. Mélange d'acide stéarique et de paraffine, utilisé notam. dans la fabrication des bougies.⇒STÉARINE, subst. fém.A. — BIOCHIM. ,,Ester formé entre le glycérol et l'acide stéarique`` (DUVAL 1959). Synon. tristéarine (s.v. tri-).B. — Corps solide de couleur blanche obtenu par saponification des graisses naturelles végétales ou animales. Synon. acide stéarique. Il pouvait isoler la glycérine; puis, de la combinaison nouvelle, il eût facilement séparé l'oléine, la margarine et la stéarine, en employant l'eau bouillante (VERNE, Ile myst., 1874, p. 182). Dans le commerce, on désigne généralement sous ce nom, l'acide stéarique, qui n'est que la stéarine privée de glycérine, et que l'on emploie dans la fabrication des bougies (Lar. comm. 1930).Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1816 terme de chim. (Ann. chim. et phys., t. 2, p. 346). Dér. de l'élém. formant stéar- « graisse, corps gras », du gr. 
« graisse, suif »; suff. -ine. Fréq. abs. littér.:11.DÉR. 1. Stéariné, -ée, adj. [Corresp. à supra B] Enduit de stéarine; durci à la stéarine. Papier stéariné. Un exemplaire en plâtre stéariné du buste de la princesse par Carpeaux, grasse et vivante sculpture à la Houdon (GONCOURT, Journal, 1863, p. 1297). — [
]. — 1re attest. 1863 id.; de stéarine, suff. -é. 2. Stéarinerie, subst. fém. [Corresp. à supra B] Fabrique de stéarine. Parmi les industries annexes les plus importantes il faut citer d'abord la stéarinerie, la fabrication des bougies, issue de la vieille industrie des cierges de cire et des chandelles de suif de moutons (Hist. de Marseille, Toulouse, Privat, 1973, p. 374). — [
]. — 1re attest. 1872 (LITTRÉ); de stéarine, suff. -erie.stéarine [steaʀin] n. f.ÉTYM. 1814; de stéar-, et -ine.❖♦ Chimie.1 Biochim. Ester de l'acide stéarique et du glycérol.2 Cour. Corps solide, blanc, dur obtenu par saponification des graisses naturelles. || Bougie, cierge en stéarine.1 Les deux portraits lithographiés des mères supérieures dans leur cadre en bois peint en noir, la Vierge en stéarine de la cheminée.Ed. et J. de Goncourt, Sœur Philomène, p. 54.2 (…) l'orgue fait trépider l'eau dormante des bénitiers, l'air confiné de la nef où dans l'odeur de stéarine brûlée, qui plaît à Dieu, pousse une belle forêt de luminaire.Hervé Bazin, Cri de la chouette, p. 56.❖DÉR. Stéarinerie, stéarinier.
Encyclopédie Universelle. 2012.
